dilluns, d’abril 28, 2008

[ cat ] Narcisismes suïcidaris

Publicat al setmanari Directa, també es pot llegir al bloc de en Jordi Martí.

El moment que travessa el cicle de mobilitzacions en defensa de la universitat pública és un moment de crisi. Després d'una difícil arrencada marcada per un rebuig simplista al Pla Bolonya, les diferents figures implicades en el moviment (estudiants, becaris, professors precaris, etc.) han aconseguit produir un discurs molt més ric i complex, d'acord amb la complexitat de la situació i el desafiament que han llançat els partidaris de la privatització (empreses, governs, beneficiaris dels màsters, etc.). El resultat ha estat que la crítica a la mercantilització de la universitat i la participació en les mobilitzacions ha anat creixent de manera continguda al llarg dels últims anys. El passat 6-M va ser un moment important en aquest sentit. No obstant això, també ha marcat el inici d'un moment de crisi que pot resultar molt dolent per la universitat.

Un dels efectes negatius de les mobilitzacions massives és que estimulen a l'excés les patologies militants: davant poder ser l'objecte d'atenció de les "masses", les personalitats narcisistes inicien una lluita més o menys oberta i declarada pel protagonitzar l'escena política (el "líder" del Maig del 68, Daniel Cohn-Bendit podria ser un exemple històric d'aquest tipus de comportament). Així, saber qui surt en la televisió pot acabar sent un debat assembleari particularment pervers en el qual s'acaba posant en joc molt més que una decisió puntual. De fet, en contraposició a aquestes expressions narcisistes solen aparèixer altres de signe contrari: el ressentiment per la pèrdua del protagonisme i una voluntat cega per recuperar o crear una hegemonia en realitat inexistent.

En efecte, tot això configura la dinàmica cíclica que els especialistes en el disseny de les polítiques públiques coneixen bé i que tan present tenen a l'hora de realitzar el seu treball. Així, és cosa bé coneguda que en temps d'escassa participació els activistes s'interroguen per la millor manera de fer arribar el seu discurs a qui pretenen mobilitzar. En el moment que les coses canvien, no obstant això, passen a creure que els seus encerts els situen o els poden situar en el lideratge del moviment. Al pensar d'aquesta manera ignoren, precisament, que el moviment, per ser tal, al només ser l'expressió de la multitud, no coneix una única línia política, sinó la combinació conjuntural d'una complexa intersecció de singularitats irreductibles amb línies diferents: aquesta es la seva riquesa i lo que realment mou a qui es mobilitza. Quan la participació en les mobilitzacions decau, la reacció sol ser la mateixa: es busquen culpables, es radicalitzen les mateixes tesis que han conduït a l'error i s'enardeixen els narcisismes. Spinoza es referia això amb l'expressió "passions tristes". En el domini d'aquestes s'expressa avui la intel·ligència del moviment.

dijous, d’abril 24, 2008

[ fr ] Contrôle social et précarisation

Notes sur l’état d’exception et l’antagonisme politique

[ note: publié par le webzine de samizdat.net le 2 de avril 2005, ce texte est encore en ligne ]

1. Pour une généalogie matérialiste du biopouvoir


Historiquement, le contrôle social a toujours été la réponse aux exigences du commandement sur la production, la distribution et la consommation des biens. La spécificité des sociétés capitalistes réside dans le fait que ce commandement est exercé d’une façon intégrée, au moyen de l’intériorisation d’une violence qui est elle-même constitutive des rapports sociaux. Alors qu’à d’autres périodes historiques le contrôle social a été le résultat d’un exercice de la violence extérieure au corps, dans les sociétés capitalistes d’aujourd’hui le commandent s’exerce à l’intérieur même du « rhizome humain. »

Pour faire la différence entre ces deux modalités de contrôle social, Marx distinguait clairement entre la subsomption formelle et la subsomption réelle du travail dans le capital, la première étant celle qui a besoin de l’exercice extérieur du pouvoir. D’un point de vue strictement axé sur le politique, la corrélation décrite par les catégories marxiennes a sa correspondance dans la distinction foucaldiennes entre les sociétés disciplinaires et les sociétés de contrôle. Ces deux axes catégoriels, inscrits respectivement dans la critique de l’économie politique et dans la critique de la « science de la police » (Polizeiwissenschaft), nous permettent de mettre en évidence une généalogie matérialiste du biopouvoir, nécessaire à la compréhension de la problématique de la précarisation et du contrôle social.

Or, généalogie ne veut pas dire téléologie. Il n’est pas question ici de la disparition complète et/ou de la « supération » dialectique (l’Aufhebung hégelienne) des deux pôles « originaires » (subsomption formelle / société disciplinaire) dans leurs équivalents « développés » (subsomption réelle/société de contrôle). En fait, dans un monde où il n’y a plus d’extérieur possible aux rapports capitalistes, ce n’est que dans le repli du capital sur soi-même que peut s’ouvrir l’espace du conflit dialectique exigé par la reproduction du capital. À l’époque où « Calipatria » et les maquiladoras deviennent le complément indispensable du Silicon Valley et de Wall Street, des concepts tels que « société disciplinaire » ou « subsomption formelle » prennent une toute nouvelle signification.

Voici donc les limites stratégiques du processus de précarisation ; cela n’implique pas nécessairement la fin de l’autonomie des sujets productifs. Bien au contraire, les luttes sociales restent plus que jamais la variable indépendante du développement capitaliste. Ainsi, l’émergence d’une figure de classe telle que le Prékariat dans les métropoles d’aujourd’hui met en évidence à quel point on ne peut pas parler en termes propres d’une téléologie quelconque du biopouvoir. Il s’agit plutôt d’examiner la prédominance structurante d’un modèle (celui de la subsomption réelle/société de contrôle) sur l’autre en partant du résultat toujours contingent de l’antagonisme politique dans sa propre immanence.

Le processus de précarisation, institué aujourd’hui par les politiques sécuritaires néolibérales, devrait être conçu tout d’abord comme une stratégie de domination politique globale des agences capitalistes devant la crise cyclique qui s’exprime dans la chute de la New Economy. C’est bien dans ce cadre-là que le 11 septembre 2001 (niveau global), et la nuit du 31 mai au 1er juin 2003 (niveau local) deviennent les deux faces de la même monnaie ; deux points d’inflexion dans une seule stratégie sur laquelle se construit le commandement du capital actuellement.

Car, ce qui est devenu un fait dans le monde d’aujourd’hui c’est avant tout l’existence d’un paradigme de gouvernement qui combine de façon asymétrique et changeante d’infinies gradations possibles en fonction des rapports de force entre les sujets productifs et les agences capitalistes. Ce paradigme de gouvernement qui se constitue comme l’exercice permanent d’un pouvoir sur toutes les dimensions de la vie (un « biopouvoir ») c’est ce qu’Agamben appelle « l’état d’exception. »

2. L’état d’exception

Selon la théorie libérale moderne, l’état d’exception n’est pas conçu pour durer. Afin de faire noter la différence substantielle qui distinguerait l’état d’exception propre aux régimes démocratiques de celui qui est l’élément définissant le fascisme (le « dauerhafte Ausnahmezustand » des nazis), les juristes libéraux insistent toujours sur le caractère éphémère et prédéterminé du premier vers la restitution d’un ordre constitutionnel quelconque. De cette manière, l’état d’exception « démocratique » serait défini comme une mesure toute provisoire et extraordinaire n’ayant pour but que de restituer l’ordre politique (l’unité du biopouvoir face au différer de la multitude) dans certaines situations de crise où les changements dans la « constitution matérielle » (les bases matérielles des rapports de pouvoir que comporte le capital) risqueraient de faire périr l’ensemble du système politique.

Or, de nos jours, l’état d’exception est en train de s’avérer comme un dispositif durable, capable de gérer le néolibéralisme sécuritaire en réponse à l’actuelle crise d’accumulation capitaliste (celle de la New Economy). Malheureusement, rien ne nous permet de contester que cet état d’exception durable ne soit pas en train d’accomplir un changement de régime vers une nouvelle forme de dictature ; une sorte de néofascisme global qui n’aurait pas la forme concrète des régimes politiques historiques construits sur la souveraineté nationale (le fascisme italien, le nazisme allemand...), mais sur la gestion micropolitique de ce biopouvoir global et policier que Hardt et Negri appellent l’Empire.

Voici donc la fonction des politiques sécuritaires dans le cadre de la guerre globale permanente : construire une forme de souveraineté toute nouvelle qui institue une hégémonie totalitaire sur l’ensemble de la vie. Il s’agit de la production d’un espace vide, en suspension, où il n’y a que de la domination pour la domination (du fascisme), sans d’autres règles que celles du déploiement illimité de la volonté du plus fort. C’est seulement en inscrivant notre compréhension de la société de contrôle dans cette analyse de la tendance du développement du capital qu’on peut commencer à comprendre quelle est la seule limite politique au processus de précarisation, à savoir : la résistance du monde de la vie à l’expropriation capitaliste de la richesse du possible.

Dans ce sens, la fonction de l’état d’exception en tant que dispositif ordinateur du social est celle de suspendre les garanties prescrites par le droit public dans la « constitution formelle » (par exemple, le droit de manifester librement) afin de permettre l’ouverture du champ des luttes antagonistes à la recomposition du contrôle social au-delà des limites formelles de l’Etat de droit. Cette suspension des garanties du droit public ne connaît aucune universalité dans son application concrète. Bien au contraire, elle cherche à soumettre la multiplicité diversifiante des sujets productifs à l’unicité normativisante du biopouvoir impérial.

De ce point de vue, l’état d’exception n’est rien d’autre que de la pure réaction politique, à savoir : une réponse des agences capitalistes au défi que l’organisation en réseau des nouveaux sujets productifs (migrantEs, femmes, étudiantEs...) a lancé au commandement capitaliste avec la première vague de mobilisations post-fordistes (celle qu’on identifie avec le mouvement altermondialiste). C’est bien dans la crise de légitimité ouverte dans le commandement par les mouvements de résistance globale que les agences de la répression ont trouvé leur principal point d’appui pour lancer leur contre-offensive destinée à rétablir le contrôle social. Nous voilà devant le caractère purement réactionnaire que comporte toujours l’instauration contre-révolutionnaire de l’autocratie.

3. La précarisation de l’existence

Pour accomplir l’instauration d’une nouvelle modalité de régime politique autocratique, les agences capitalistes ont besoin en premier lieu de vaincre les forces qui leur sont opposées par les sujets productifs dans leur expérience quotidienne de résistance à l’exploitation. C’est ici que le processus de précarisation vient remplir une fonction de contrôle consistant à affaiblir les rapports sociaux constitutifs de la multitude.

Grâce à la précarisation, les politiques de privatisation et le new management préfigurent peu à peu une « constitution matérielle » plus ajustée à la volonté d’autonomisation du biopouvoir que celle du neocorporativisme libéral des « Trente Glorieuses. » La fonction de l’état d’exception est donc de faciliter ensuite une sortie à la crise dans la perspective de définir une nouvelle « constitution formelle. »

La précarisation de l’existence peut donc être considerée comme une stratégie de la tension destinée à instituer un dispositif de contrôle social capable de s’adapter aux exigences croissantes d’un monde soumis à une hyperaccelération du temps historique. Souvenons-nous que pendant les trente ans de postfordisme la productivité du capitalisme a été multipliée par cinq. Dans ce cadre-là, les politiques visant la précarisation de l’existence ont pour objectif la dissolution de toute perspective de vie future dans la consommation du présent.

Sans futur il n’y a pas de stabilité possible ; la précarité règne. La priorité est claire : il s’agit de supprimer toute perspective de durée, d’arriver à une contingence totale du monde de la vie pour instaurer ainsi une nouvelle forme d’exterminisme sélectif et ordinateur. La suspension du droit par l’état d’exception, tout comme la guerre globale permanente, ont un même objectif : situer les sujets productifs devant la menace constante de la mort, déclencher une épidémie de panique sur laquelle instaurer un nouveau régime totalitaire sur l’ensemble de la vie.

Dans l’architecture institutionnelle du biopouvoir instaurée par l’état d’exception, il est donc possible d’identifier une gradation extrêmement complexe et asymétrique des formes de la précarité. Il s’agit d’un éventail allant des formes plus technopsychotiques et sophistiquées propres aux figures sociales métropolitaines héritières de la composition fordiste, jusqu’aux formes les plus brutales subies dans les anciens empires coloniaux, tout en passant par les figures nomades des clandestinEs, sans que pour autant aucune frontière étatique ne puisse être délimitée entre elles.

La société de contrôle ne pouvant fonctionner que de l’intérieur du corps, le processus de précarisation doit s’attaquer tout d’abord aux rapports de transversalité constituants de l’activité productive des multitudes. Dans une époque où la production s’est organisée en réseau, il n’est plus question d’exercer le commandement depuis le centre, mais d’avoir la capacité de contrôler à tout moment les flux d’information. Le contrôle social devient avant tout contrôle sémiotique. Toute information libre, toute interaction communicative non filtrée, quelle que soit sa nature, devient instantanément un danger pour le commande du sémiocapitalisme.

Les affects étant toujours un rapport de communication constitutif des multitudes, leur soumission au commandement du sémiocapital devient un objectif prioritaire pour le développement de la société de contrôle : la pornographie, la publicité, n’importe quelle médiation symbolique de l’imaginaire cherche à médiatiser les rapports machiniques en produisant de la valeur. L’autocratie impériale devient effective dans le commandement du capital uniquement en pratiquant l’expropriation systématique du monde des affects. Et pourtant, une fracture reste encore ouverte entre l’organisme biosocial et la sphère de l’inorganique. C’est là que des nouvelles lignes de fuite du capital peuvent être découvertes pour réinventer un futur en commun du post-humain.

dilluns, d’abril 21, 2008

[ es ] Cuestión de estilos, estética de la docencia



[
work in progress :: v. 0.1 ]

Viendo este video, procedente del álbum Songs for Drella de John Cale y Lou Reed (su particular homenaje a Andy Warhol), se me vino a la cabeza una conversación de hace unos días acerca de la manera en que cada profesor expone en público. El "estudiante-masa", socializado en la terrible disciplina del copiar apuntes, suele agradecer el profesor de verbo lento y máxima claridad expositiva; un profesor, a ser posible, que sea capaz de convertir cualquier tema en un esquema de puntos ordenados, listos para memorizar; ideal ya, si es capaz de presentarlo en un power point. Tal y como señalaba Johann Joachim Winckelmann en su determinar la estética neoclásica, hermoso es aquello que presupone al ojo el mínimo esfuerzo. El neoclasicismo es, sin lugar a dudas, el criterio estético del "estudiante-masa" y el profesor de la universidad tardo-fordista.

Cabría decir, a la manera de la canción, que este es, precisamente, el problema que uno tiene con el clasicismo: el "estudiante-masa" exige al profesor la seguridad del trazo claro, del contorno definido, del perfil inequívoco, fácil de memorizar. Apuntes perfectos, precisos, recordables; apuntes como un manual de instrucciones con el que un ingeniero podría montar una máquina. Nada de ello le prepara, empero, para su futuro profesional en la era del capitalismo cognitivo. Menos aún resuelve el problema (estético y no sólo) que ha de enfrentar la docencia. Pero es que, además, la nueva composición del profesorado, segmentado en mil fracciones de poder bajo el mando del soberano (en la UPF sólo el 13% del profesorado es funcionario; vale decir, Estado), no facilitará en modo alguno la pervivencia de este estilo clasicista.

En efecto, sometido a una precarización creciente, a la eventualidad contractual y al reajuste permanente, el profesorado del capitalismo cognitivo ha de reinventar su práctica docente, recurrir a un estilo más bien expresionista; un estilo capaz de insinuar con el trazo al no disponer de tiempo para el detalle, evocador en el ejemplo a falta de una enumeración concisa de las casuísticas, orientador mediante la controversia ante la imposibilidad de construir una comunidad ideal de diálogo, visual e icónico frente a la crisis de la letra que lleva en sí la primera generación post-alfa. De ahí que, allí donde el capitalismo cognitivo se apresta a la reificación del conocimiento por medio de la imposición de unidades de medida (así, por ejemplo, los créditos ECTS), allí donde esta misma fragmentación se constituye como estrategia de la externalización de costes (id est, los créditos de libre configuración), allí surge la escisión antagonista que se reclama concilie el profesor post-fordista cual artista de la Contrarreforma.

Henos aquí, pues, ante el particular Barroco del semiokapital, ante el nuevo siglo XVII y su estética de la contrarrevolución, al decir de Paolo Virno. El Zeitgeist del Plan Bolonia no es ya el de un tiempo neoclásico, sino barroco. El clasicismo académico es insostenible en la época de la producción just-in time del conocimiento. Enseñar hoy nos aboca a la creación rekombinante y efímera; al graffiti, a la mancha. La performance del profesor precarizado se ha de comprender en el rechazo al fordismo académico del dictado de apuntes no menos que en la huida de la disciplina reificadora de la tecnoestructura semiocapitalista. Tales son los problemas con el clasicismo de la universidad en que nos ha tocado intervenir, crear, vivir.

+ Trad. galega da Asemblea de Precarias en Formación

dissabte, d’abril 19, 2008

[ es ] Fallece Aimé Césaire



Con casi un siglo de edad (1913 — 2008) falleció el pasado día 17 de abril Aimé Césaire, poeta y crítico del colonialismo. Nacido en la Martinica, fue junto al senegalés Léopold Sédar Senghor y al guayanés Léon-Gontran Damas, una de las figuras más destacadas en el enunciado y defensa de la negritud.

+ Nègre je suis, nègre je resterai

dijous, d’abril 17, 2008

dimarts, d’abril 15, 2008

[ cat ] Debatent l'autodeterminació a La Fàbrica



A continuació reproduïm part de la crònica de la jornada de debat sobre l'autodeterminació organitzada per La Fàbrica dissabte passat.

L’autodeterminació a debat

Amb l'objectiu d'oferir un espai de debat a l'esquerra independentista sobre un terme que, dit d'aquesta manera o a través d'altres expressions, ha centrat bona part del debat polític als Països Catalans els darrers mesos i anys, La Fàbrica va organitzar el dissabte 12 d'abril un seminari sobre l'autodeterminació. Aquí trobareu la crònica que n'ha fet L'Accent. Properament podreu accedir a les ponències que es van presentar.

[ web de La fàbrica :: info completa ]

dilluns, d’abril 14, 2008

[ cat ] Classe al seminari del SEPC

La setmana passada va començar el seminari de teoria política organitzat pel SEPC. Dins el marc d'aquest curs, la lliçó del dimecres proper tractarà el tema Marxisme o marxismes? Rellegir Marx amb el pas del temps.

El principal argument que s'en desenvoluparà analitza com durant les diferents onades de mobilització social que s'han succeït (1871, 1917, 1968, 1989, 1998...), i sempre d'acord amb la premissa de la XIª tesi sobri Feuerbach, els qui s'han reclamat hereus de Marx han travessat els esdeveniments del seu temps deixant un rastre d'escisions teòriques, escoles de pensament i corrents polítics. Amb cada esdeveniment, amb cada ruptura històrica, s'ha tornat a llegir l'obra del filòsof alemany des del doble moviment heurístic, negatiu i positiu, que ha intentat adaptar el pensament marxià a diferents èpoques i llocs. Com a resultat final, en la actualitat ens trobem amb la intrincada cartografia del univers teòric post-marxià.

diumenge, d’abril 13, 2008

[ cat ] 100 entrades :: nova secció de enllaços!

Per a celebrar que aquest bloc ha arribat a les seves 100 entrades, he afegit una nova secció d'enllaços. Quin millor manera de celebrar-lo que fent networking amb algunes de les webs més interessants del P2P que conec!

dijous, d’abril 10, 2008

[ es ] Sorpresa periodística

[ versión 0.1 ]

La verdad es que uno no está muy acostumbrado a ser citado en los medios, y menos aún como contrapunto a autoridades académicas de la talla de Andrés de Blas. De ahí mi sorpresa al leerme en un artículo del periodista A. Martín-Aragón publicado hace un par de días por el periódico Gaceta.

Bajo el título "El nacionalismo español existe... pero está quemado" Martín-Aragón pretende responder a las dos preguntas siguientes: "¿Existe realmente el nacionalismo español en un país con 30 años de democracia? Y si existe ¿está impidiendo realmente el desarrollo de ese laberinto denominado España plural?"

No deja de sorprender la facilidad con que se pueden sacar las palabras de su contexto original a efectos de responder a estas cuestiones, esto es, presentándose como respuesta a unas preguntas para las que nunca fueron pensadas. En rigor, este proceder dice ya mucho sobre una cierta manera de hacer periodismo; ese mismo periodismo que, a mayores, se pretende escrito desde la neutralidad ante el conflicto, al margen de la confrontación agonística característica de las sociedades pluralistas.

Pero más le llama a uno la atención observar como, seguidamente, son terjiversados sus argumentos por unas anteojeras ideológicas que, para colmo, resultan ser las propias de una ideología --el nacionalismo español-- cuya existencia se pretende poner en cuestión. Supongo que estos son los riesgos de escribir cosas que cualquiera puede leer y reinterpretar a su libre voluntad (creo recordar, de hecho, palabras semejantes a las que se citan en un artículo escrito no hace mucho para Diagonal --ese periódico...--, aunque en este caso la cita no coincide: significativamente, google sólo responde a las palabras referenciadas con entradas al texto de Martín-Aragón).

Así las cosas, si por acaso a alguien le interesara saber como contestaría uno a las dos preguntas planteadas, he aquí una respuesta posible y, cuando menos, opinión auténtica y de primera mano:

Comencemos por la pragmática de la cuestión: "¿Existe realmente el nacionalismo español en un país con 30 años de democracia?". En sí misma esta pregunta evidencia toda una asociación ideológica: tres décadas de democracia habrían de presumir la desaparición del nacionalismo español. El problema de fondo, sin embargo, es justamente el contrario: ¿Qué ocurre con la democracia española que, a pesar de sus tres décadas, sigue haciendo que Martín-Aragón y tantos otros como él se pregunten (retóricamente) por la existencia del nacionalismo español? ¿De dónde la (¿sorprendente?) persistencia de lo que el periodista denomina "separatismo"? ¿No será acaso que la concepción monista que subyace bajo la idea de España como demos unitario no asegura el pluralismo cultural y, por ello mismo, ha fracasado en estos últimos treinta años?

El problema, sin embargo, no es tan sólo que el nacionalismo español exista (¡y vaya que si existe!), sino que, además, carezca mayoritariamente de una matriz respetuosa con la diversidad cultural de ese mismo Estado que se quiere español. Ello no significa, ciertamente, que no haya una minoría de nacionalistas españoles que se hayan aplicado a pensar la idea de España en términos liberales y/o democráticos. Sin embargo, nacionalismo con Estado como es, el nacionalismo español dispone de la capacidad de ejercer un poder soberano sobre quienes lo cuestionan y se sirve para ello de su capacidad para decidir sobre la excepción. Ahí están para demostrarlo casos como los de Egunkaria, el sumario 18/98 y otros.

Se entiende así el recurso a la hiperbólica y equívoca expresión "ciclópeo comisario de policía que impide la consumación de un estado plurinacional" para evitar dar respuesta a la complejidad del argumento originario:

"En rigor, a lo largo de estos años hemos asistido a un agotamiento de la constitución formal del régimen (Constitución de 1978) y al progreso de importantes reajustes estatales ante los cambios operados en la constitución material de la sociedad por efecto de la globalización. De hecho, bajo esta óptica, se observa claramente cómo la tensión nacionalista española ha preparado, por una parte, la legitimación de la suspensión de garantías constitucionales (ilegalización de candidaturas, proceso 18/98, etc.) y el cuestionamiento de toda política del reconocimiento de la diversidad cultural (negación de calificar a Catalunya como nación en el Estatut), a la par que, por la otra, ha facilitado el progreso de una descentralización administrativa reuniformizadora (el “café para todos”)."

Por más incómodo que resulte a Martín-Aragón, el hecho es que en la actualidad se contraponen entre nosotros dos concepciones antagónicas y mutuamente excluyentes de la soberanía, la primera fundada en la capacidad decisoria sobre la excepción; la segunda en la reivindicación del derecho a decidir. Ninguna de ellas es patrimonio intrínseco o exclusivo de ningún nacionalismo, pero en el terreno de lo concreto resulta evidente que la primera es ejercida por el soberano español, mientras que la segunda es negada a quienes reivindican su dignidad de nacimiento cuando esta es cuestionada por una concepción monista de esa idea que es España.

[ cat ] Finalista del premi Nous Horitzons

La Fundació Nous Horitzons va fallar el seu VI premi el passat 4 d'abril. La guanyadora ha estat Tània Verge amb el treball "El biaix de gènere en l'accés als càrrecs polítics".

El jurat va deixar finalista el treball "Pensar en la política del movimiento: Ideas políticas y movilizaciones sociales en la Era Global" que podeu consultar en aquest mateix bloc.

Cal avançar des de aqui les nostres felicitacions a la guanyadora, tot i que encara no hi ha hagut cap comunicació oficial del resultat per la part de la fundació.

[ es ] Último libro en castellano de Bifo



La editorial Tinta Limón acaba de publicar el libro de Franco Berardi (Bifo) intitulado Generación Post-Alfa. Patologías e imaginarios en el semiocapitalismo (Buenos Aires, 2007). Franco Berardi, más conocido como Bifo, es uno de los exponentes más interesantes del pensamiento post-operaista italiano, especialmente en cuanto hace a la comprensión del ciclo del 77 y la ruptura que éste supuso para la política del movimiento. Autor de textos como La fábrica de la infelicidad (Traficantes de Sueños, Madrid: 2003), Telestreet (escrito junto a Marco Jacquemet y Giancarlo Vitali; El Viejo Topo, Barcelona: 2003), El sabio, el mercader y el guerrero (Acuarela, Madrid: 2007), Bifo presenta en este último libro una interesante reflexión sobre la primera generación que aprendió más palabras de una máquina que de su madre. A su incisivo análisis de las transformaciones que han experimentado las sociedades capitalistas en los últimos tiempos, cabe añadir la arriesgada apuesta por una comprensión otra del salto antropológico que comporta el devenir ciborg en que nos encontramos insertos. En la web de la editorial se puede leer una entrevista con el autor.

dimarts, d’abril 08, 2008

[ gz ] A globalización en crise. Control, gubernamentabilidade e movementos sociais.



Intro

A actual globalización dos sistemas de educación superior ameaza con anular todo espazo de crítica e disenso; a tecnocratización dos contidos, a elevada precarización de estudantes e investigadores, os réximes de propiedade intelectual privativos e as complexas xerarquías obstaculizan gravemente as posibilidades de oposición e alternativa á universidade neoliberal.

A complicada apertura dese espazo político outro, no que producir un saber común a partir do noso desexo de autonomía, horizontalidade e participación, anima esta asemblea desde comezos do presente ano académico.

Para os días 18 e 25 de abril temos introducido na oferta formativa do campus unha pequena interferencia, a nosa primeira experiencia de autoformación; “A globalización en crise. Control, gubernamentabilidade e movementos sociais”, un seminario adicado ao mapeo dos territorios e as lóxicas da sociedade de control contemporánea e os novos movementos sociais que desde ela interrogamos as nosas posibilidades.

Organiza: Asemblea de Precarias en Formación
Para ver o programa clica aquí

[ es ] La nueva novela de los Wu Ming




[ nota:
el anterior link llevaba a la página en italiano. Se ha cambiado ]


Echando un ojo por la web me he encontrado con la versión en español de la web con que se presenta Manituana, el último trabajo de los Wu Ming. He aquí la breve sinopsis que ofrece una web llena de materiales interesantes:

1775, en los albores de la revolución que dio origen a los Estados Unidos de América. Lealistas y rebeldes se disputan la alianza de las Seis naciones iroquesas, la liga indígena más poderosa, dotada con una Constitución de arraigo secular.
En el valle del río Mohawk, nativos y colonos conviven desde hace generaciones. Dolorosas decisiones echan por tierra el futuro de una comunidad mestiza: el viaje ha de comenzar, hasta la capital del Imperio, con el camino de regreso en pie de guerra.

dilluns, d’abril 07, 2008

[ es ] Por fin se sabrá toda la verdad...

[ cat ] Els articles de La Directa



Des de l'estiu de 2006 vinc col·laborant amb el periòdic dels moviments socials, La Directa, on he publicat la següent sèrie d'articles. Vist que la seva lectura és una de les més freqüents en aquest bloc, aquí va la seva recopilació.

2008

«Catalanisme i concepte de Llibertat», Nº 87, 02 d'abril

«La por a la llibertat (d'expressió)», Nº 84, 05 de març

«1808: història d'un fracàs», Nº 79, 30 de gener

«1968, l'aniversari que ve», Nº 76, 09 de gener

2007

«Contra-moviment», Nº 67, 24 d'octubre

«El “dret a no parlar anglès”», ???

«Una nota sobre el patriotisme constitucional», Nº 57, 11 de juliol

«La centralitat de la informació avui», Nº 1er aniversari

«Moviment per la sobirania o autonomia del moviment? Les eleccions al Quebec», Nº 50, 23 de maig

«Més enllà del “post”», Nº 48, 09 de maig

«El valor de les paraules», Nº 44, 11 d'abril

«El Lloc de la Llibertat», Nº 42, 21 de març

«Més enllà del sobirà: Euskal Herria», Nº 39, 28 de febrer

2006

«El votant sense atributs», Nº 28, 29 de novembre

«Discurs i demagògia», Nº 19, 27 de setembre

«Política de terra cremada, política de moviment», Nº 16, 06 de setembre

divendres, d’abril 04, 2008

[ cat ] Catalanisme i concepte de llibertat

Article publicat a La Directa, nº 87, pàg. 6

Al número 85 de La Directa es publicava un article de Gemma Cots i Oriol Junqueras sobre vincle entre el concepte de llibertat i la qüestió nacional. Les autores apel•laven a dos grans clàssics de la teoria política vuitcentista com són Stuart Mill i Alexandre de Tocqueville, per a fer-los pivotar entorn de la coneguda distinció d'Isaiah Berlin (inspirada, tot cal dir-lo, d'altre gran vuitcentista com Benjamí Constant) entre la llibertat negativa i la llibertat positiva.

Essent una línia argumental de gran interès i molt necessària per a sobrepassar les limitacions teòriques amb què, en general, s'afronta la qüestió nacional, l'article potser resolia de manera una mica còmoda el problema de fons; à la Berlin, si es vol, però de manera oposada. Això és, optant per una “llibertat positiva” com panacea de la resolució de problema nacional. Per tancar l'argument, un altre autor vuitcentista, Alexandre Cortada, era convocat a fi de traslladar al terreny de lo històric-concret les disquisicions normatives de la primera part de l'article.

El mèrit de l'article és important, sens dubte, ja enquadra la qüestió nacional en el debat sobre la idea de Llibertat. No obstant això, el desenvolupament del mateix ens deixa amb un sabor agredolç. En primer lloc, perquè no sembla apropiat abordar la qüestió nacional sobre les bases normatives vuitcentistes que poden oferir Stuart Mill o Tocqueville. Berlin poc avança en aquest mateix sentit, ja que la seva és, clarament, una concepció que podria satisfer al catalanisme liberal i, per això mateix, limitaria el terreny de la llibertat al de qui la pugui pagar.

La cosa no millora, però, quan mirem cap a l'aposta per la llibertat positiva. Lluny d'entrar en el moll de la qüestió, s'evita per a remetre'ns a l'esperit fundacional d'un catalanisme que no pot trobar sinó la seva solució institucional en la mimesis del poder sobirà que ho ha provocat: l’Estat nacional. En efecte, el problema nacional no és només cosa de “tenir” un Estat nacional “propi”; és -abans de res i com han apuntat autores com Liah Greenfield o Margaret Canovan- una qüestió de dignitat. Per ser més concret, de la dignitat de naixença. Aquesta dignitat de la qual es veuen privats els qui neixen sota el sobirà espanyol pel fet de disposar d'una singularitat que no encaixa amb el cànon nacional monista implícit en la idea d'Espanya. Néixer basc, gallec o català i pretendre continuar essent-ho pressuposa néixer amb una dignitat qüestionada per l'imperatiu de la reductio ad unum que comporta la unitat del sobirà espanyol.

La llibertat, però, no es realitza només en allò positiu. Tal com van ajudar a demostrar precisament clàssics com els esmentats i altres, la llibertat positiva entesa com llibertat del poder sobirà (així “el poble” en el catalanisme vuitcentista) és únicament llibertat de l'ordre polític que aquest mateix poder instituïx i, com a tal, avantsala de la instauració d'un mateix i ùnic comandament: el de l'Estat nacional. En l'Era Global que ens ha tocat viure, però, això ni és institucionalment factible ni és normativament desitjable.

Primer, perquè la nació avui és “nació de la multitud” i no “poble” (la multitud ordenada que institueix el poder sobirà). Qualsevol fonamentació normativa que respongui a la qüestió nacional ha de començar per reconèixer la complexitat cultural de les societats contemporànies i, per això mateix, la impossibilitat de la resolució monista (una llengua, una cultural, un territori, etc) de la producció institucional emancipadora.

Segon, perquè la definició de llibertat s'ha d'operar en el propi procés d'alliberament nacional, això és, no com ideal positiu de la llibertat constitucional d'un futur Estat nacional, sinó com a realització constituent de les pràctiques institucionals de la no-dominació o, si es prefereix, de la llibertat com emancipació del propi poder sobirà. Només així, la sobirania pot traslladar-se, en fi, del dret a decidir sobre l'excepció (així, l'Estat espanyol, avui) al dret a decidir (així el catalanisme de la Catalunya, nació de la multitud).

Al cap i a la fi, del que es tracta -als nostres dies- és d'un canvi profund en la pròpia estructura de la sobirania. Un canvi que s'efectua entre el trànsit cap a la instauració d'un Imperium global adequat al comandament capitalista i el vincle federal entre nacions de la multitud que es forja en la política del moviment.

dijous, d’abril 03, 2008

[ cat ] Presentació als mitjans del llibre de en Víctor Alexandre



Una primera info publicada en El Debat.cat sobre la presentació de l'ùltim llibre de en Vïctor Alexandre, Nosaltres, els catalans (Ed. Pòrtic).

L'Avui també es fa eco de la presentació (la notícia de l'Avui es pot consultar clicant aquí).

dimarts, d’abril 01, 2008

[ gz ] A globalización en crise

Control, gubernamentalidade e movementos sociais.
Seminario Crítico. 18 e 25 de abril, Campus de Elviña, A Coruña

Venres, 18 de abril. Faculdade de Dereito.

9:30 - 10:30 José Antonio Fernández de Rota: Apertura y creatividad: la historia del ser humano.
10:30 - 12:00 Luis García Soto: Poder e contestación (de Foucault a Tarrío).
12:00 - 12:15 Descanso.
12:15 - 1:45 José Ángel Brandariz: Novo capitalismo e lóxicas de control.
16:00 - 17:30 David San-Martín: O risco como dispositivo de goberno na sociedade de control. Algunhas notas sobre Frontex.
17:30-17:45 Descanso.
17:45-19:30 Rosendo González : Virtual WWWorlds. Servidumes e liberacións na era dixital.


Venres, 25 de abril. Faculdade de Socioloxía.

9:30 - 10:30 Presentación.
10:30 - 12:00 Emmanuel Rodríguez: Metrópole e multitude.
12:00 - 12:15 Descanso.
12:15 - 13:45 José María Cardesín: A imaxinación ao poder?: estratexias de renovación urbana na cidade de Los Ángeles.
16:00 - 17:30 Antón Fernández de Rota: As políticas da narración. Simulacro e reflexividade.
17:30 - 17:45 Descanso
17:45 - 19:30 Raimundo Viejo Viñas: A política além do soberano.